Ils tentent par tous les moyens de cacher la vérité. Les premiers
responsables de la SONAGESS ont lancé une vaste communication dans le but de
masquer le gros malaise qui règne au sein de la maison après la parution de
notre article (CC N° 277 du 15 juillet 2022). Pour cela, ils ont invité des
médias, triés sur le volet, tout en prenant bien sûr le soin d’écarter notre
journal qui a pourtant révélé l’information. La SONAGESS s’est faite belle à
cette occasion et a voulu montrer aux médias sélectionnés ce qu’elle veut leur
faire voir.
Pourtant, il y a la face hideuse de l’affaire qu’elle a visiblement pris
soin de cacher.
Les responsables de la SONAGESS nient l'existence de vivres avariés dans
leurs magasins. Et tentent même de faire croire qu'ils ne sont pas au courant
du rapport d’audit réalisé à ce sujet. Ce rapport, qui les dérange énormément,
est pourtant sur la table de la SONAGESS depuis novembre 2021 comme indiqué
dans notre article. L'audit, réalisé en septembre 2021, est formel. Plus de 20
000 tonnes de vivres sont impropres à la consommation. La SONAGESS tente même
une acrobatie en affirmant qu'il y a une différence entre vivres avariés et
vivres infestés. Comment appelle-t-on des vivres impropres à la consommation
humaine ?
Affaire à suivre dans CC N° 278 du 25 juillet.