Pas facile ! L’ex-président, Blaise Compaoré, doit sans doute avoir le sommeil trouble. Le dossier Thomas Sankara lui colle à la peau. Et titille, à coup sûr, sa conscience. Son frère, François, est, lui-aussi, au cœur d’une affaire de crime de sang: l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons. Et ce n’est pas tout. Ils vont devoir s’expliquer par rapport aux personnes tuées pendant l’insurrection populaire. Mais il y a un couac.
L’expertise a commencé. Le juge militaire chargé de l’instruction de l’ «affaire Sankara», François Yaméogo, a donné, le 15 mai dernier, un nouveau coup de pouce au dossier. Il a signé une ordonnance autorisant l’exhumation des corps supposés du Président Thomas Sankara et des douze autres personnes tuées pendant le coup d’Etat du 15 octobre 1987. Trois experts procèdent actuellement à l’identification des restes des corps. Il s’agit du Professeur Robert Soudré, du Docteur Norbert Ramdé (tous Burkinabè et experts près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou), ainsi que du Professeur Alain Miras, médecin-légiste, expert près la Cour d’appel de Bordeaux, en France. Voici leurs missions :
Les responsables des 126 policiers révoqués suite à la mutinerie de 2011 ont tapé du poing sur la table. Dans cette note salée qu’ils nous ont fait parvenir, ils déballent, sans détours, les injustices dont ils ont été victimes. Et pointent un doigt accusateur sur le régime Compaoré. «Il nous a traités de tous les maux, oubliant que le Mamba noir, en croyant trahir le cobra tout en se faisant généreux aux yeux des hommes, sera surpris de se voir en train de mourir, le jour où l’humanité toute entière organisera la chasse au serpent». Voici la suite.
L’affaire était suffisamment grave. Au point que l’ex-ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Moumouni Diéguemdé, avait été contraint de quitter son fauteuil. La presse avait révélé qu’il était plongé dans un «deal» à forte odeur de corruption. Et qu’il a dû faire la prison aux Etats-Unis. Cet «ex-prisonnier», fortement acculé, a finalement débarrassé le planché. Mais il a continué les coups de tête.
Et voilà, c’est fait ! C’est Me Bénéwendé Stanislas Sankara qui a été choisi. Il portera le flambeau des partis de la convention sankariste à la présidentielle du 11 octobre. Mais il n’était pas seul sur la liste. Lors de la grand-messe politique tenue à Ouagadougou les 16 et 17 mai, quatre autres personnalités avaient également envie de porter le flambeau. Et espérer s’asseoir dans le gros fauteuil abandonné par Blaise Compaoré le 31 octobre 2014. Il s’agit de
L’élection du nouveau Bâtonnier aura lieu le 7 juin. Trois candidats se sont déjà déclarés. Et il est possible que d’autres les rejoignent. Mais déjà, c’est la campagne électorale. L’ancien Bâtonnier, Me Mamadou Savadogo, et deux autres avocats (Me Apollinaire Kyélem de Tambèla et
On oublie, petit à petit, cette menace adressée, par sms, en mars dernier, au Contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga. Mais attention ! On ne sait pas ce qui se trame. L’auteur du message (voir CC N° 77 du 25 mars) s’en prend vertement à Ibriga. Et profère même des menaces contre sa famille. Il n’a certainement pas digéré les
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